mardi 24 novembre 2009

Les super-français (4) : la vérité sur la Sous-Direction des Agents de Type I, II et IV.

Notre passionnante saga sur les super-héros français, en dépit de son franc succès auprès de nos auditeurs, a connu une interruption trop longue, indépendante de notre volonté. Pourquoi ? Les membres de l'équipe de ce blogue, et en particulier notre intrépide, infatigable et indigent reporter Raymond Cartier, ont subi des menaces à peine voilées.

Refus de crédit au Café des Sports de Bouchain, soudain «oubli» d'un rendez-vous (pourtant pris deux jours auparavant) par un dentiste, panne de moulin à café, absence totale de reprise de nos «scoops» dans la presse nationale et internationale, regards narquois des passants : nous avons su y discerner les pressions émanant du pouvoir et de ses officines.

Cette série d'articles, pourtant motivée par un patriotisme sans voile et une légitime fierté, dérangent en haut lieu, voire en très haut lieu.


« Sortez, maintenant » : L'Hippopotable dérange, notamment pendant les repas.


Qu'importe : bien décidés à pointer le projecteur de la Vérité vers tous les recoins, mêmes les plus biscornus, des institutions de ce pays, nous avons décidé de frapper un grand coup en dévoilant aujourd'hui les secrets les mieux gardés de la République : l'organisation qui repère, entraîne, coordonne et rembourse les notes de frais des surhommes et surdemoiselles dont nous avons déjà évoqué la secrète existence dans ces colonnes, la désormais célèbre Sous-Direction des Agents de Type I, II et IV.


Le Saint des Saints

Nous savions déjà que le service en charge des Super-Français était hébergé par le Ministère des Anciens Combattants. Grâce à ses nombreux contacts dans les milieux du renseignement, Raymond Cartier est parvenu à s'introduire dans ces locaux, sous une fausse identité et une camionnette de la charcuterie "Le Porc Joyeux".

Ce fut ensuite pour notre reporter un jeu d'enfant de pénétrer dans les locaux de la SDAT I II IV, en prétextant un reportage photo pour son journal interne. Les fonctionnaires du ministère, croyant avoir affaire à un imbécile irresponsable, le laissèrent libre de ses mouvements. Voici ses clichés et les informations qu'il a collectées ou cru deviner.


René Lambourdin, Jacques Fronchon et "Michou" : ces trois fonctionnaires sont la cheville ouvrière de la SDAT I II IV (ici en train de chercher l'adresse d'un plombier)


Pourquoi les "fonctionnaires de type I, II et IV" et non pas III ? Enfin la solution de cette énigme, grâce à cet organigramme très clair du service.



La salle des ordinateurs. Capables de traiter à la vitesse de la lumière des dizaines de données, ils fournissent aux responsables du service de précieuses statistiques : consommation des denrées du restaurant d'entreprise, taille moyenne des fenêtres, besoins en papier carbone, coût du service informatique.




Le "numéro 1" du service ne quitte jamais ce masque qui lui permet de garder le secret sur son identité. On l'appelle juste "Le Grand Patron", "Le Tsar", "Mr Y", "La Grande Zaza", ou Robert Massepoutre.


Le même, dans une pose avantageuse.



Le "numéro deux" du service, affectueusement surnommé « pauvre couillon» par ses subordonnés, tente de copier le style mystérieux de son chef.


Encore d'autres fonctionnaires : l'immeuble du SDAT I II IV est un véritable dédale comprenant des centaines de pièces similaires. A moins que Raymond Cartier ne soit revenu dans le même bureau par mégarde.



(réclame)