samedi 30 mars 2013

Les grands classiques remis au goût du jour - 6

Chers auditeurs

«  Connaître son passé, c’est établir de solides fondations pour son futur » , nous expliquait récemment un ami terrassier tout en coulant une dalle de béton sur le corps d’un créancier un peu trop insistant. 
C’est ainsi que, nous plongeant dans les archives de ce blogue, nous y avons découvert une série d’articles qui avait en son temps attiré les critiques bienveillantes de plusieurs sommités des arts et des lettres (un ami de la veuve de Bernard Buffet, un typographe à la retraite et le fameux rappeur « DJ Stupido ») : « Les Classiques de l’Art remis au goût du jour ». 


C’est aujourd’hui avec plaisir que nous poursuivons cette noble entreprise de rénovation des œuvres plus ou moins désuètes, avec cette interprétation pleine de grâce et de simplicité d’une sculpture en très mauvais état :

La Vénus de Milo remembrée


La Déesse de la Beauté retrouve enfin ses bras et son pied gauche, 
grâce au concours de mademoiselle Linotte Cœurdebraise
artiste bien connue des habitués du « Paname Bar » de Bourg-en-Bresse. 


Freddy Rustaud, bon ami et imprésario de Linotte, tient à la disposition des amateurs d’art les plus pointilleux un jeu de photographies de son modèle totalement conforme à la tenue vestimentaire de l’œuvre originale (c’est à dire, sans qu’une prude étoffe couvre les attraits dont la nature l’a gratifiée dans son opulente bienveillance).
 Il vous les remettra sous pli discret contre 500 NF en liquide, à  déposer au Paname Bar.



(réclame)




vendredi 8 mars 2013

L’Hippopo-Madame : la Journée de la Femme


Chères auditrices, bonjour. C’est encore moi, Josiane Cartier.

Oui, je sais : vous commencez à vous demander où sont passés ces messieurs qui habituellement vous ravissent, dans ces colonnes, avec leurs passionnantes chroniques sur les trains atomiques, les complots internationaux, les cravates en Tergal ou le brandy. Eh bien, la réponse est simple : ils sont allés inaugurer « la Cité de la Ménagère ».

Inauguration de « La Cité de la Ménagère »,
un vaste complexe dédié à la mise en valeur de la  femme dans la société moderne.


Je voulais les rejoindre mais ils m’ont déconseillé de prendre le volant dans mon état (1), et m’ont rappelé qu’il restait une douzaine de draps à amidonner, 25 kilos de pois chiches à descendre au cellier et sept tapis à battre.

 J’ai donc mené à bien ces tâches pour lesquelles mon doctorat en physique a été une aide précieuse. De retour à la rédaction, j’ai trouvé un télex de Raymond Cartier qui disait :
« Josiane, j’ai une idée épatante pour la journée de la femme. Pourquoi n’écririez-vous pas un délicieux petit billet racontant la journée d’une jeune femme moderne d’aujourd’hui, comme Sagan, Mireille ou Claude Pompidou ? »


(1) je suis une femme.



Je me suis aussitôt mise au travail avec ardeur, 
cherchant dans notre documentation des informations sur la condition féminine.




avec son partenaire commercial

présente
LA JOURNEE D’UNE FEMME D’AUJOURD’HUI
en images et en couleurs (parfois)

6h15 : au saut du lit, la femme d’aujourd’hui consulte ses messages sur son récepteur télex portatif. 
« La direction départementale de l’équipement de Glaire (Ardennes) cherche une experte en stabilisation des chaussées inondables. Voilà un poste qui pourrait m’intéresser. »




8h20 : La femme d’aujourd’hui va sur le terrain pour se tenir au courant des tendances du marché.



11h30 : La femme d’aujourd’hui évalue les bénéfices de plusieurs technologies de pointe.




15h30 : la femme d’aujourd’hui discute avec sa conseillère en arts ménagers de problématiques liées à l’évolution sociale et culturelle des habitants de zones péri urbaines.




20h40 : La femme d’aujourd’hui s’octroie une pause détente autour d'un projet textile personnel.





21h55 : La femme d’aujourd’hui se dit qu’elle devrait également incinérer le peignoir et les pantoufles de son mari si elle ne veut laisser aucune trace.



(réclame)