Nos auditeurs les plus concentrés n’ont pas oublié la terrible menace dévoilée le mois dernier sur ce blogue : le complot des pâtes cloneuses. Le voici ici résumé en quelques images.
photographie non contractuelle - l’assaisonnement et le vernis à ongles peuvent être sujets à des modifications |
Des pâtes aux étranges propriétés envahissent clandestinement notre pays (uniquement en régions).
C’est le Landru du Crime, Babinet, qui est derrière ce complot.
Odette Dévouée, secrétaire de mairie à Bergères-les-Vertus (Marne), et son double maléfique Méphistodette Dévoyée. |
Une fois ingérées, les pâtes séditieuses entraînent l’apparition en quelques minutes d’un double presque parfait de la victime. Les cibles de cette action sont choisies pour leur rôle clé dans la société.
Ces doubles permettront au perfide Babinet de prendre le contrôle du pays lorsque le moment sera venu. Dans un premier temps, ils lui confèrent de menus avantages (parking gratuit, échantillons de papeterie, etc.)
Sur les individus de sexe masculin, le clonage provoque un léger accroissement de la pilosité faciale. (Claude Droit, maître-nageur à Bourron-Marlotte, et son double Satanas Velu) |
Principe de précaution
Dès l’annonce dans nos colonnes de cette machination gourmande, les pouvoirs publics (locaux : communautés de communes, conseils généraux, bibliothèques de quartiers) ont pris des mesures pour protéger la population des effets de ces pâtes multiplicatrices. Des masques à pâtes ont été distribués aux personnalités locales jugées les plus exposées : élus, responsables associatifs, notaires, bedeaux.
Un masque à pâtes standard. Les pâtes sont introduites dans le réservoir dorsal, où elles sont filtrées et envoyées sous pression via les deux tuyaux latéraux. Ne fonctionne malheureusement qu’avec les coquillettes, et une bonne dose de beurre.
Modèle pour enfants, évoquant un personnage d’illustrés populaire auprès des jeunes. Il est possible d’adapter directement une boite de raviolis sous le masque.
La réplique de l’industrie française
Endiguer l’épidémie de clonage, c’est bien. Trouver un traitement anti-clone, c’est mieux, et cela peut même être rentable. C’est pourquoi les meilleurs ingénieurs de l’industrie agro-alimentaire tricolore se sont réunis entre midi et deux heures pour mettre au point une parade.
Observés au microscope, les haricots semblent gigantesques
« Le principe qui a guidé nos recherches a été celui de la saturation stomacale, explique à qui veut l’entendre Michel Fâcheux, responsable du projet ».
En somme : une fois bien calé avec un plat roboratif, qui veut encore des pâtes ?
C’est finalement le cassoulet en boîte qui a été retenu pour combattre l’épidémie de macaronis duplicateurs.
La production en masse de ce produit, déclaré d’utilité publique, a aussitôt été lancée.
Gageons que si tous les français remplacent les insipides pâtes par la savoureuses spécialité du sud-ouest, le projet liberticide de Babinet sera bientôt un mauvais souvenir, à ranger dans les oubliettes de l’Histoire aux côtés des radiations atomiques et des concerts d’accordéon de VGE.
Un message positif à marteler dans le crâne des jeunes générations : cinq charcuteries par repas. |
(réclame)