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vendredi 30 novembre 2012

Du nouveau sur le front des pâtes cloneuses


Nos auditeurs les plus concentrés n’ont pas oublié la terrible menace dévoilée le mois dernier sur ce blogue : le complot des pâtes cloneuses. Le voici ici résumé en quelques images.

photographie non contractuelle - l’assaisonnement et le vernis à ongles peuvent être sujets à des modifications

Des pâtes aux étranges propriétés envahissent clandestinement notre pays (uniquement en régions).

C’est le Landru du Crime, Babinet, qui est derrière ce complot.


Odette Dévouée, secrétaire de mairie à Bergères-les-Vertus (Marne), et son double maléfique Méphistodette Dévoyée.

Une fois ingérées, les pâtes séditieuses entraînent l’apparition en quelques minutes d’un double presque parfait de la victime. Les cibles de cette action sont choisies pour leur rôle clé dans la société. 
Ces doubles permettront au perfide Babinet de prendre le contrôle du pays lorsque le moment sera venu. Dans un premier temps, ils lui confèrent de menus avantages (parking gratuit, échantillons de papeterie, etc.)


Sur les individus de sexe masculin, le clonage provoque un léger accroissement de la pilosité faciale. (Claude Droit, maître-nageur à Bourron-Marlotte, et son double Satanas Velu)

Principe de précaution

Dès l’annonce dans nos colonnes de cette machination gourmande, les pouvoirs publics (locaux : communautés de communes, conseils généraux, bibliothèques de quartiers) ont pris des mesures pour protéger la population des effets de ces pâtes multiplicatrices. Des masques à pâtes ont été distribués aux personnalités locales jugées les plus exposées : élus, responsables associatifs, notaires, bedeaux.


Un masque à  pâtes standard. Les pâtes sont introduites dans le réservoir dorsal, où elles sont filtrées et envoyées sous pression via les deux tuyaux latéraux. Ne fonctionne malheureusement qu’avec les coquillettes, et une bonne dose de beurre.


Modèle pour enfants, évoquant  un personnage d’illustrés populaire auprès des jeunes. Il est possible d’adapter directement une boite de raviolis sous le masque.

La réplique de l’industrie française

Endiguer l’épidémie de clonage, c’est bien. Trouver un traitement anti-clone, c’est mieux, et cela peut même être rentable. C’est pourquoi les meilleurs ingénieurs de l’industrie agro-alimentaire tricolore se sont réunis entre midi et deux heures pour mettre au point une parade.

Observés au microscope, les haricots semblent gigantesques


 « Le principe qui a guidé nos recherches a été celui de la saturation stomacale, explique à qui veut l’entendre Michel Fâcheux, responsable du projet ».
En somme : une fois bien calé avec un plat roboratif, qui veut encore des pâtes
C’est finalement le cassoulet en boîte qui a été retenu pour combattre l’épidémie de macaronis duplicateurs.
La production en masse de ce produit, déclaré d’utilité publique, a aussitôt été lancée.








Gageons que si tous les français remplacent les insipides pâtes par la savoureuses spécialité du sud-ouest, le projet liberticide de Babinet sera bientôt un mauvais souvenir, à ranger dans les oubliettes de l’Histoire aux côtés des radiations atomiques et des concerts d’accordéon de VGE.

Un message positif à marteler dans le crâne des jeunes générations : cinq charcuteries par repas.




(réclame)

samedi 20 octobre 2012

La menace des macaronis cloneurs


Nous étions joyeux, légers et tout entier absorbés par les  futiles mondanités du tout-Paris. Les votes de nos auditeurs nous entraînaient dans un tourbillon de rires et de paillettes



L’équipe au petit complet était en train de fêter prématurément son prix de camaraderie aux « récompenses dorées de blogue »


Et en quelques secondes, le voile s’est déchiré, rappelant à nos yeux épouvantés la triste réalité du monde. Raymond Cartier, notre fringant reporter, est entré, et a lancé sur la table basse une épaisse enveloppe de papier kraft, renversant au passage deux jolies tasses à café.
- Jetez un coup d’œil à ceci. La récréation est terminée !

Ce dossier ne contenait pas des photos de cours d’écoles vides, comme nous l’avions d'abord cru, mais un dossier complet et terrifiant. Toutes les preuves de l’existence d’un complot visant à remplacer les citoyens les plus influents (en régions) par des clones - avec de simples pâtes alimentaires !


C’est cette annonce en apparence anodine publiée dans la presse médicale
qui a mis Raymond Cartier sur la piste du sinistre complot
Résumons en quelques lignes les centaines de pages de notes rédigées avec rigueur et une écriture de cochon par notre infatigable Rouletabille :

- Un procédé de clonage révolutionnaire a été mis au point. Il permet de dupliquer n’importe quel humain (en régions) simplement par l’absorption de pâtes alimentaire spéciales. La victime se dédouble en quelques minutes, sous les yeux effarés de ses proches.

- La pègre s’est emparée de ce secret scientifique, et pas n’importe quelle pègre : le machiavélique Babinet, l’homme aux mille visages et aux 14 paires de chaussettes. 

- Si rien n’est fait pour l’arrêter, le Gengis Khan du Crime aura bientôt placé ses clones à la tête des principaux leviers de commande du pays (en régions).

Babinet, Babinet, Babinet !

Mais enfin, vous essayez encore de nous faire croire à des sornettes. Avez-vous seulement des preuves ?


Bien entendu : nous ne porterions pas de telles accusations sans nous appuyer sur un solide dossier.
Vous voulez des preuves ? Les voici. Et n’allez pas pleurnicher ensuite.


Lolette Chafouin,   (responsable des espaces verts de Cherbourg) a accepté de goûter un plat de tagliatelles offert par « un charmant inconnu» (en réalité un sbire de Babinet). Vingt minutes plus tard, son double maléfique ricane.

Dermite Loquace, présidente d’une association de parents d'élèves de Cholet, et sa clonette fraichement issue de l’ingestion d’une assiette de coquillettes au beurre.
Des macaronis.


D’une simple pression sur cette télécommande, Babinet contrôle ses clones (pour le moment, uniquement leur couleur, leur luminosité et leur volume sonore). 
Le clone de Marie-Pintade Bourrelet, speakerine sur FR3 Haute-Picardie, tel que le voient les téléspectateurs (à gauche) et tel qu’il est dans sa réalité psychique profonde (à droite).

Mais vous avez raison, c’est très embêtant. Alors, que faire ? 

D’abord, ne cédez pas à la panique. Ce serait faire le jeu du Clémenceau de la Destruction (Babinet, donc). Au contraire, vaquez avec insouciance à vos travaux quotidiens, ne changez rien à cet aliénant train-train qui fait la cohésion de notre société.
Travaillez, pour les plus favorisés d’entre vous, ou bien trainez jusqu’à 16h30 en robe de chambre, faites du lèche-vitrines, du yoga, jouez à la roulette russe… Et n’oubliez pas de voter quotidiennement pour ce blogue (voir en haut de la colonne de droite).


Mais abstenez vous de consommer des pâtes, surtout si vous habitez en régions.



Méfiance. Qui vous dit que ces farfalle ne risquent pas de dupliquer votre ADN ? 


Nous continuons notre enquête, et nous vous livrerons bientôt d’autres révélations. De son côté, notre infatigable chercheur René Leduc tente de mettre au point une sauce neutralisant les nouilles maléfiques du Napoléon de l’Evasion Fiscale (Babinet). Ou au moins, en restreignant les effets aux habitants des communes de moins de 3000 habitants.

Restez à l’écoute de notre blogue.


(réclame)


mardi 15 novembre 2011

Affaire du guignol nazi : un heureux dénouement


Ces dernières semaines, un vent de terreur a balayé les rues, boulevards et venelles de notre beau pays, emportant comme des feuilles mortes la joie de vivre des enfants, l'obséquiosité des petits commerçants et la dentition de nos aînés. 

Son nom : la menace nazie. 
Son vecteur : des marionnettes à l'effigie d'Adolf Hitler et de ses sbires, pouvant (par des moyens mal déterminés) transformer le riant pays des 300 fromages en un sinistre régime totalitaire.
Son maître : Babinet, le criminel polymorphe, multirécidiviste et exuviable.


Babinet, le Pasteur des brebis galeuses

Babinet, qui avait déjà profité de ses marionnettes pour obtenir abusivement des bons d'achat dans plusieurs magasins de bricolage du Morbihan, risquait de tenter une offensive de plus grande envergure.

 Babinet, l'Orson Welles du chaos

Selon des documents entrés en notre possession, il était sur le point de lancer sa propre marque de céréales. On frémit à l'idée que les petits-déjeuners de nos enfants pourraient exhaler les relents nauséabonds des jours les plus sombres de notre histoire.

 Babinet, le Darry Cowl de la sinistrose

Les pouvoirs publics se sont bornés à prendre des mesures cosmétiques : durcissement de la réglementation du diamètres des marionnettes à main, une interdiction du port des moustaches "à la Chaplin" de 21h à 5h30, et un strict encadrement des manifestations nazies sur la voie publique (obligation de déclaration à la préfectures, port du brassard avec la croix gammée obligatoire)

Conformément à la nouvelle réglementation,une telle provocation est désormais impossible: 
les chapeaux haut-de-forme sont rabaissés à 10,7 cm maximum.



Il fallait alors qu'un groupe de citoyens informés, parfaitement entraînés, et ne se laissant pas intimider par la perspective d'une nouvelle guerre mondiale, prenne les choses en main
Hélas, un tel groupe ne se manifestant pas, c'est à l'équipe de l'Hippopotable qu'est revenue la périlleuse mission de neutraliser le Gandhi de la sédition.

En une dizaine de minutes, Raymond Cartier et René Leduc ont mis au point un plan aussi simple que médiocre. Il s'agissait d'appâter le Jimi Hendrix de l'entropie en lui faisant croire qu'un haut dignitaire acceptait la capitulation de notre République et lui remettait le pouvoir.

 Josiane Cartier a rapidement bricolé un masque de Pétain en papier mâché, plus vrai que nature.

René Leduc, sous les traits du Maréchal Pétain, spécialiste reconnu de la reddition, est donc allé déposer les armes de notre pays (pour de rire) aux pieds du Daniel Guichard de l'épouvante. Il en a profité pour le flatter bassement et se faire montrer les fameuses marionnettes nationales-socialistes

Tandis que Leduc distrayait le malfaiteur et ses sbires avec de mauvaises contrepèteries, Raymond Cartier entrait,  garant son solex entre les teutons de la cour partisane, se mêlait aux manipulateur des figurines nazies (1)… Le piège était amorcé. Il ne restait plus qu'à attendre qu'il pète à la gueule du Paul Klee de la malveillance.

 Babinet, voulant fêter son triomphe, organisa place de la Concorde un spectacle de marionnettes grandiose, calqué sur les défilés de sinistre mémoire de Nuremberg (et également sur le corso fleuri du 15 août à St-Chély d'Apcher, Lozère).

Mais, au moment où l'Hitler de feutrine allait déclarer l'avénement du IVeme Reich à la foule angoissée, Raymond sortit son arme secrète : une figurine du grand héros britannique, le célèbre premier ministre anglais, fameux pourfendeur de nazis. Le "Prime Minister" de carton pâte porta  avec vigueur un coup fatal à "Guignolf".




Et vlan ! Well done, mister Chamberlain ! 
(prononcer "Ouèlle done, mistère Tchambeurlèyne")


Décontenancé et un peu déçu par ce dénouement imprévu, Babinet abandonna aussitôt la partie en déclarant que ce n'était «pas du jeu». Il parvint néanmoins a fuir en attrapant le 42, semant nos collaborateurs qui n'avaient pas de ticket de bus sur eux

Le Botticelli de la conspiration reste libre, mais ses marionnettes funestes ont été saisies, et tout danger est pour le moment écarté. 

Merci à René et Raymond, nos courageux reporters, qui ont fait échouer ce complot, et à bientôt pour des articles que nous espérons un peu moins dramatiques (Josiane, et si vous nous prépariez une série sur la protection des pholidotes ou une sélection de barbes postiches pour les fêtes ?)

  

(1) Inutile de chercher un double sens, cette prose frise l'erratique.



(réclame)

dimanche 23 octobre 2011

Echec aux pantins d'Hitler

Chers auditeurs et non moins chères auditrices,


Notre billet de la semaine passée, révélant au monde effaré la terrifiante affaire des marionnettes du Führer, a eu des conséquences que nous étions loin d'anticiper.



Babinet, le colon de l'épouvante


En apprenant que le redoutable, pervers, maléfique et légèrement enrobé Babinet était en possession d'une série de pantins articulés mis au point par les nazis, le public a été saisi d'une panique sans précédent.


Une panique sans précédent


Quelques exemples cablés par nos correspondants locaux en témoignent : 

A Nuillé-sur-vicoin (Mayenne), les habitants doivent désormais déclarer les marionnettes en leur possession. Toute marionnette trouvée sans sa licence sera saisie et jetée en pâture aux chiens.

A Oucques (Loir et Cher), la municipalité a fourni des casquettes fluorescentes aux enfants des écoles afin de les repérer et de les évacuer vers les égouts en cas de spectacle de guignol «sauvage»

La fameuse foire aux cintres de Moyeuvre-grande (Moselle) a été retardée de deux jours, puis purement et simplement annulée, des rumeurs ayant circulé selon lesquelles Babinet aurait dissimulé de l'opium dans des cintres.

 Babinet, le Rostropovitch de la délinquance


Tout cet émoi, bien que justifié par la gravité de la crise, est la première victoire de Babinet : créant dans le pays un climat de tension, il risque de le faire plonger dans le chaos, et le Pompidou du Crime n'aura plus qu'à se baisser pour le ramasser comme un fruit mûr, voire blet.


 Heureusement, bien des citoyens ne cèdent pas à la panique, ni même à une certaine mélancolie ou encore à des crises d'impétigo. Spontanément, des hommes et des femmes ont décidé de réagir et de montrer à Babinet que le pays des Droits de l'Homme, de Victor Hugo, de Jean Moulin et de Youri Gagarine n'est pas décidé à capituler face à une séance de guignol du IIIeme Reich !


C'est ainsi que partout dans notre belle France, d'immenses mosaïques humaines à l'effigie du pire ennemi des nazi, Gérard de Gaulle, ont été érigées comme autant de contre-feux. 
Presque partout, disons.

 La mosaïque gaulliste de Chouilly (Marne). Il a fallu 1h30 d'efforts et 52 personnes (essentiellement des membres du club "Question pour un champion" de Chouilly) pour l'édifier.


Loin d'être purement symbolique, ce mouvement spontané est aussi l'expression du talent de nos compatriotes dans le domaine de la pictographie stalinienne et du culte des généraux morts. Gageons que, saisi par l'effroi et le remord à la vue de cette sainte baderne, Babinet déposera les armes, rendra les marionnettes et se tordra les mains en geignant « je ne suis qu'un misérable


ERRATUM

On nous apprend à l'instant par télégraphe de Chappe que De Gaulle ne se prénommait pas Gérard mais Charles. Peut-être ; dans ce cas, toutes nos excuses au Général et à sa veuve Ginette.


(réclame)

samedi 15 octobre 2011

Les marionnettes du Führer

Les membres de l'équipe de ce blogue étaient tranquillement installés dans la cambuse de notre base, occupé à savourer une Marie-Brizard et des galettes St-Michel, lorsque notre reporter, Raymond Cartier, fit une entrée froufroutante dans la pièce, et déclara :

«Babinet a encore frappé !»




Babinet. Le Docteur es-sciences de la terreur.


Babinet ! Un nom qui claque comme un coup de fouet. Un patronyme synonyme de Maître du Mal, et parfois aussi d'endives au gratin. Babinet, le bandit au mille visages, le Frégoli du Crime, l'Houdini de la délinquance, l'Edgar Faure du stationnement en double file sur piste cyclable.



Babinet. L'inspecteur Gadget de la débauche.


Le silence se fit dans la cambuse, les visage angoissés des membres de la rédaction se tournèrent vers Raymond, à l'exception de René Leduc qui en profita pour siffler le fond de la bouteille de Suze.
- Dites nous en plus, Raymond, lâcha Danielle Génault, tout en crachant de petites miettes de galettes sablée.
- Hélas, j'ai bien peur que Babinet n'ait mis la main sur les Marionnettes du Führer ! soupira le reporter ventru tout en essuyant sa chemise propre de l'avant-veille avec le revers du cardigan de Danielle.
Voilà toute l'histoire…


Les Marionnettes du Führer

Mi-octobre 1945 : un sous-marin nazi quitte la Bavière par le train, déguisé en vieille dame. Sa destination : un pays d'Amérique Latine, avec un climat agréable et un taux de change avantageux. Sa cargaison : une série de figurines articulées à l'effigie des principaux dignitaires du IIIeme Reich. Sa mission : lutter contre la vie chère.
Ah non, ça c'est la mission des supermarchés Mammouth.


Ce sous marin nazi avait été réduit à la taille d'un atome de sodium.

Sa mission, donc : mettre ces "marionnettes du Führer" à l'abri en attendant un possible retour des nazi au pouvoir, où tout au moins à des postes de responsabilité importants (bibliothèques municipales, piscines, petite restauration). Les marionnettes pourraient alors, eh bien, elles seraient utilisées pour manipuler les foules en

Avec les marionnnettes, il deviendrait facile de

Ces figurines articulées permettraient un

Euh…

Les nazi pensaient, à vrai dire, improviser quelque chose.


Cinquante ans plus tard


Raymond Cartier, de passage à la salle des ventes de Bouillé Saint-Paul (Maine et Loire) dans l'intention d'y acheter un lot d'embauchoirs à galet, a la surprise de découvrir que les marionnettes du Führer y sont mises à prix, et à une somme très raisonnable, sous la dénomination erronnée de "matériel de terrassement".

Il tente de négocier avec la rédaction de ce blogue une avance de 75 NF pour s'en porter acquéreur, mais alors qu'il est au téléphone au Café des Sports, le lot est vendu à un inconnu portant une cape et un loup. La méfiance de Raymond est aussitôt éveillée. Il décide de prendre l'individu en filature. Il a reconnu sous ce déguisement anodin la marque de Babinet, le vieil et insaisissable ennemi de notre équipe.


 
"Suivez ce cheval !"

Raymond Cartier commet juste une petite erreur : il  perd sa proie,  car il a tenu à assister auparavant à la fin de la vente.

Raymond rentre à la rédaction, la queue basse, et découvre en plus que les embauchoirs à galet ont été vendus sans leur filtre, et que les embouts sont aux normes slovènes, ce qui risque de provoquer, lors leur utilisation sur le compresseur de la filocheuse rotative de l'hippopotable, des vibrations inconfortables, et un excès de virgules, dans cette, phrase.

Voilà toute l'affaire. Au moment où nous écrivons ces lignes, Babinet est quelque part dans le pays, avec à sa disposition une des plus terribles séries de marionnettes jamais créées par l'homme.

Loin de nous l'idée d'être alarmiste, mais voici tout de même trois conseils à suivre aveuglément.

1- Ne sortez pas de chez vous, même et surtout si un inconnu vous invite à "un magnifique spectacle de guignol aujourd'hui dans votre ville".
2- Même si c'est gratuit.
3- Méfiez vous des nazis et des individus ressemblant à n'importe qui.



Les marionnettes du Führer existent. Où sont-elles aujourd'hui ?
Quel sinistre guignol Babinet concocte-t-il avec ces pantins nazis ?

Nous vous tiendrons au courant des progrès de notre enquête. Par ailleurs, si vous avez en votre possession un lot de filtres à galets et des embouts fabriqués à Ljubjana, contactez nous par telex.



(réclame)