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mercredi 10 avril 2013

Les Super-Français (6) : La vérité sur les événements de 1969 et 1973



«  Il faut des circonstances exceptionnelles pour que des hommes exceptionnels se révèlent »: c’est afin d’appliquer ce principe que les responsables de la Sous-direction des agents de type I, II et IV, service du ministère des anciens combattants chargé de recruter des super héros, de les entraîner et de les affecter à des travaux d’utilité publique, ont décidé en 1969 de lancer l’opération « Naufrage de la Méduse », qui a eu pour conséquence le départ du Général et la rédaction de cette interminable phrase d’introduction.

Oui, chers auditeurs, chères auditrices, réprimez vos bâillements : notre série sur les Super-Français est de retour, avec son lot de surprises, de révélations et de droit constitutionnel.

Mais retournons donc, par la pensée, en 1969. Le référendum habilement provoqué par les sbires de la SDAT I, II & IV a provoqué le séisme politique escompté : le Général a quitté la vie politique, amer et dégingandé. 
Les spécialistes des Super-Pouvoirs espèrent bien qu’à la faveur de cet événement imprévu, un nouveau super-citoyen va sortir de l’ombre. 

Tous les soirs suivant le 27 avril 1969, les hommes de l’ombre du SDAT I II IV (et leur cuisinier Edmond Planchette) scrutent le ciel de Paris en espérant y voir apparaître un signal bath.

C’est hélas Alain Poher, le président du Sénat, qui assure l’intérim, puis Georges Pompidou qui est élu président. Rien de bien excitant : les super-démiurges du ministère se seraient-ils trompés ?


Georges Pompidou : super sourcils, à la limite, mais de piètres résultats au billard électrique.

Les responsable du service ne décolèrent pas. Ils décident dès 1973 de renouveler l’expérience, et font absorber à l’infortuné Pompidou diverses substances toxiques à bas de gentiane. Le pauvre auvergnat ne tarde pas à décaniller.

Un dimanche à Montboudif en compagnie des barbouzes du SDAT. La Suze était frelatée.


Les tireurs de ficelles espèrent que, cette fois,  le vide créé par le trépas du premier des Français va susciter enfin l’apparition de quelque méga-républicain qui pourrait relayer les équipes vieillissantes des décennies passées (voir nos précédents articles).

Mais, à nouveau, c’est Alain Poher qui prend provisoirement les rênes du pouvoir.
On sait quel sinistre accordéoniste sera ensuite choisi par les électeurs.

Celui dont on ne doit pas prononcer le nom.
.
Abattement et découragement s’emparent des hommes du SDAT. On envisage la dissolution du service, la vente aux enchères de l’équipement sophistiqué (un vélo d’appartement, un meuble à chaussures à porte coulissante, deux mobylettes - pour pièces).

Et puis, soudain, après un huitième verre de Fernet-Branca, un anonyme fonctionnaire a une inspiration de génie. Et si la solution était si évidente qu’on ne l’avait pas vue ? Si elle était là, sous nos yeux, depuis le début ? Mais oui, bien sûr : c’est Alain Poher qui est destiné à, euh,  un destin hors-norme. Les moires l’ont mis deux fois en position de diriger la France : quelle preuve supplémentaire chercher ?

On va quérir l’ex-président intérimaire. On le réveille, il arrive, en peignoir et pantoufles. Il va passer une batterie de tests, qui révèlent des aptitudes surprenantes dans les domaine de la lévitation, de la télékinèse et du petit bricolage. 


Alain Poher révèle ses véritables pouvoirs en faisant voler un ballon.

Quelques semaines d’entraînement suffisent à transformer du président du Sénat un as de la télékinèsie.



Alain Poher démontre l’étendue de ses dons : il fait léviter une secrétaire lors d’une soirée raclette


Un pseudonyme clinquant est trouvé par les responsables du service comptabilité et relations publiques (on ne parle pas encore à cette époque de « communication ») : Alain Power

L’homme politique devient un trésor national. Il ne siégera plus jamais au Sénat, mais sera affecté à des missions confidentielles afin de faire rayonner le prestige de la France. Lesquelles ? Impossible encore aujourd’hui d’avoir accès à ce dossier sensible (il a été classé par mégarde dans un carton destiné aux archives du sous-secrétariat à l’industrie laitière et reste introuvable depuis 1978). La république ne révèle pas si facilement ses secrets.

De 1975 à 1982, la France a remporté tous les championnats du monde de bilboquet. 
Simple coïncidence ?


(réclame)


mardi 15 novembre 2011

Affaire du guignol nazi : un heureux dénouement


Ces dernières semaines, un vent de terreur a balayé les rues, boulevards et venelles de notre beau pays, emportant comme des feuilles mortes la joie de vivre des enfants, l'obséquiosité des petits commerçants et la dentition de nos aînés. 

Son nom : la menace nazie. 
Son vecteur : des marionnettes à l'effigie d'Adolf Hitler et de ses sbires, pouvant (par des moyens mal déterminés) transformer le riant pays des 300 fromages en un sinistre régime totalitaire.
Son maître : Babinet, le criminel polymorphe, multirécidiviste et exuviable.


Babinet, le Pasteur des brebis galeuses

Babinet, qui avait déjà profité de ses marionnettes pour obtenir abusivement des bons d'achat dans plusieurs magasins de bricolage du Morbihan, risquait de tenter une offensive de plus grande envergure.

 Babinet, l'Orson Welles du chaos

Selon des documents entrés en notre possession, il était sur le point de lancer sa propre marque de céréales. On frémit à l'idée que les petits-déjeuners de nos enfants pourraient exhaler les relents nauséabonds des jours les plus sombres de notre histoire.

 Babinet, le Darry Cowl de la sinistrose

Les pouvoirs publics se sont bornés à prendre des mesures cosmétiques : durcissement de la réglementation du diamètres des marionnettes à main, une interdiction du port des moustaches "à la Chaplin" de 21h à 5h30, et un strict encadrement des manifestations nazies sur la voie publique (obligation de déclaration à la préfectures, port du brassard avec la croix gammée obligatoire)

Conformément à la nouvelle réglementation,une telle provocation est désormais impossible: 
les chapeaux haut-de-forme sont rabaissés à 10,7 cm maximum.



Il fallait alors qu'un groupe de citoyens informés, parfaitement entraînés, et ne se laissant pas intimider par la perspective d'une nouvelle guerre mondiale, prenne les choses en main
Hélas, un tel groupe ne se manifestant pas, c'est à l'équipe de l'Hippopotable qu'est revenue la périlleuse mission de neutraliser le Gandhi de la sédition.

En une dizaine de minutes, Raymond Cartier et René Leduc ont mis au point un plan aussi simple que médiocre. Il s'agissait d'appâter le Jimi Hendrix de l'entropie en lui faisant croire qu'un haut dignitaire acceptait la capitulation de notre République et lui remettait le pouvoir.

 Josiane Cartier a rapidement bricolé un masque de Pétain en papier mâché, plus vrai que nature.

René Leduc, sous les traits du Maréchal Pétain, spécialiste reconnu de la reddition, est donc allé déposer les armes de notre pays (pour de rire) aux pieds du Daniel Guichard de l'épouvante. Il en a profité pour le flatter bassement et se faire montrer les fameuses marionnettes nationales-socialistes

Tandis que Leduc distrayait le malfaiteur et ses sbires avec de mauvaises contrepèteries, Raymond Cartier entrait,  garant son solex entre les teutons de la cour partisane, se mêlait aux manipulateur des figurines nazies (1)… Le piège était amorcé. Il ne restait plus qu'à attendre qu'il pète à la gueule du Paul Klee de la malveillance.

 Babinet, voulant fêter son triomphe, organisa place de la Concorde un spectacle de marionnettes grandiose, calqué sur les défilés de sinistre mémoire de Nuremberg (et également sur le corso fleuri du 15 août à St-Chély d'Apcher, Lozère).

Mais, au moment où l'Hitler de feutrine allait déclarer l'avénement du IVeme Reich à la foule angoissée, Raymond sortit son arme secrète : une figurine du grand héros britannique, le célèbre premier ministre anglais, fameux pourfendeur de nazis. Le "Prime Minister" de carton pâte porta  avec vigueur un coup fatal à "Guignolf".




Et vlan ! Well done, mister Chamberlain ! 
(prononcer "Ouèlle done, mistère Tchambeurlèyne")


Décontenancé et un peu déçu par ce dénouement imprévu, Babinet abandonna aussitôt la partie en déclarant que ce n'était «pas du jeu». Il parvint néanmoins a fuir en attrapant le 42, semant nos collaborateurs qui n'avaient pas de ticket de bus sur eux

Le Botticelli de la conspiration reste libre, mais ses marionnettes funestes ont été saisies, et tout danger est pour le moment écarté. 

Merci à René et Raymond, nos courageux reporters, qui ont fait échouer ce complot, et à bientôt pour des articles que nous espérons un peu moins dramatiques (Josiane, et si vous nous prépariez une série sur la protection des pholidotes ou une sélection de barbes postiches pour les fêtes ?)

  

(1) Inutile de chercher un double sens, cette prose frise l'erratique.



(réclame)

mardi 16 novembre 2010

Pour en finir (ou pas) avec l'homme à la toque


Chers auditeurs,

Une fois n'est pas coutume, nous ne commencerons pas ce billet par une note d'autosatisfaction.

Malgré les excellents résultats engrangés par notre service publicitaire (recettes en augmentation constante, avec un bond de 4,2 NF sur le dernier trimestre, dû à la découverte d'un carnet de timbres dans le tiroir à porte-mines), malgré le nombre croissant de fidèles de ce blogue (merci à toi, tantine, si tu lis ce billet), malgré la longueur de cette phrase, tout n'est pas rose en effet dans le petit monde de l'Hippopotable.

Au cours des dernières semaine, un clivage, une faille, un fossé, un gouffre, une zone de subduction, un léger désaccord, s'est en effet installé dans notre équipe, chez nos amis auditeurs, et plus généralement, dans la société française et l'opinion publique mondiale.

Tout ceci autour de celui que les médias appellent désormais «l'Homme à la toque».




Celui que les médias…


 La question est simple : sa présence amusante (exaspérante ?) et ses fréquentes (insupportables ?) apparitions dans les billets de ce blogue sont elles une source de joie ou une des causes de l'actuelle résurgence de catastrophes naturelles et humaines (typhons, épidémies, suicides en masse, fusillades, éruptions cutanées, langueur morbide) ?


Les auditeurs se sont exprimés. Résumons les positions des uns et des autres :

Les anti-toque : «Ce scandale doit cesser»

Les arguments des cons (au sens d'opposants) :

«Il est horripilant»
«Ce sourire… Il mérite la mort.»
«Mais pourquoi cette toque, bon sang ?»
«J'ai vu des harengs saurs plus photogéniques »
«Depuis que vous publiez cette photo, ma maison a brûlé, j'ai perdu mes économies au lavomatic et ma chèvre a attrapé une maladie orpheline»
«Je n'aime pas trop cette photo»
 

Les pro-toque : vous reconnaissez sans peine d'éminentes personnalités.
Les arguments des pro (au sens de «ceux qui sont d'accord»)


«Il est bigrement sympathique»
«Avec un tel bonnet, on n'attrape pas froid»
«Il est bigrement sympathique»


Certains menacent de déserter ce blogue si nous ne brûlons pas cette photo en place publique dans les plus brefs délais. D'autres voudraient voir le pauvre homme écorché, transformé en bonnet et jeté en pâture aux ratons laveurs. Solutions extrêmes, que nous nous refusons à envisager, à moins d'obtenir un financement conséquent ou autres incitations à négocier avec les intéressés.

Nous avons envisagé diverses solutions alternatives que nous vous soumettons ici :

Sans toque

Sans lunettes
Sous forme de caricature


Sous forme de badge avec un autre type
Sous forme de philosophe, romancier et dramaturge français (merci à A.R.)



Sous forme de BD de Davy Crockett en Estonien

Sous forme d'accorte «nonne au lapin»     



Voilà, chers auditeurs, il ne sera pas dit que notre équipe n'aura pas multiplié les tentatives de conciliation. Notons que la presse internationale, elle, n'a pas nos scrupules, et n'hésite pas à s'emparer du phénomène pour en tirer profit :






Le destin de l'Homme à la toque est entre vos mains. Laissez vos commentaires dans l'espace ci-après dédié à l'expression démocratique. Nous les lirons et en tirerons toutes les conséquences, dussions-nous commettre l'irréparable.



(réclame)

mardi 10 août 2010

Hippo Caravane de l'été : plus que trois semaines !

C'est la bourde de l'été !

Il semble que plusieurs de nos auditeurs n'ont pas été informés du passage de notre Grande Caravane Balnéaire à proximité de leur lieu de villégiature.  

Regrettable bévue, apparemment due au manque total de réclame, les 120 tracts imprimés gracieusement par le service reprographie de la mairie de Bouchain ayant été distribués aux grands brûlés de l'institut Marcel Forcheflute à Vierzon, au lieu d'être expédiés à nos fidèles amis (c.a.d vous, qui lisez ce blogue, sans exception).

Il n'est pas trop tard pour rattraper le retard perdu, si toutefois un retard peut être perdu.















Une troupe d'artistes de renommée mondiale au service d'un spectacle populaire et de qualité :





On rit, on rit beaucoup.




Irresistible !


Même en été, la mort n'est jamais bien loin : la «Nonne Aveugle» et sa mascotte Cranulet sont également là pour le rappeler.



Il n'est  pas trop tard pour venir assister à l'époustouflant spectacle offert par ce blogue aux estivants de nos stations balnéaire. Un détour de quelques dizaines de kilomètres (ou quelques centaines pour nos amis partis en Estonie, en Belgique où à la Barbade) suffira à la plupart pour assister à notre spectacle «gratuit» et de qualité.


Nous vous attendons nombreux !  
Ristourne de 2% sur le prix d'entrée (80 NF) aux grands brûlés, aux amnésiques et aux séminaristes.

réclame

Dernière heure :
Nous apprenons à l'instant que Sim est décédé depuis plusieurs années. Toutes nos excuses pour cette regrettable omission. La momie de l'humoriste maigrichon sera toutefois exhibée lors des représentations du Grau-du-Roi, Pérols et Vauvert.

jeudi 1 juillet 2010

Petit concours : les photos oubliables des perdants

A la demande générale de certains de nos auditeurs les plus atrabilaires, nous vous livrons aujourd'hui les photos des perdants les plus illustres de notre petit concours du mois dernier.

Leur incapacité à résoudre l'énigme (pourtant enfantine, enfin ! Un pangolin !) les a pour la plupart plongé dans un état de stupeur mortifère dont certains ont, semble-t-il, du mal à se remettre.

Nous déclinons toute responsabilité quant aux conséquences psychologiques voire psychosomatiques de cette regrettable faiblesse de tempérament.



Il est temps maintenant de clore ce regrettable épisode et d'aller de l'avant. Nous espérons désormais avoir la paix.



(réclame)

samedi 26 juin 2010

Petit concours : les photos inoubliables des gagnants

Vous avez été nombreux à vous passionner pour notre petit concours. Nombreux aussi à essuyer une amère déception en voyant les premiers prix vous échapper.

Une malheureuse bourde de notre nouvelle recrue, Josiane Cartier, lors de la manipulation des bandes magnétiques de notre ordinateur, a par ailleurs privé de leur prix les rares auditeurs qui avaient vu juste, attribuant ces lots à de parfaits inconnus (apparemment d'anciens adhérents du Fonds pour les veuves et orphelins de victimes de Céphalopodes, à Bastia).

«Elle est charmante, mais elle n'a pas inventé la poudre» 
(René Leduc s'apercevant que les bandes magnétiques ont été mises au lave-linge)


Chers auditeurs malheureux, aigris ou prêts à réclamer une réparation pour le temps perdu à cogiter sur le contenu de la mallette mystérieuse (rappelons que «Joie de Vivre» n'était autre qu'un pangolin), il nous a donc semblé opportun de faire un geste en votre faveur.

 Votre serviteur lors d'une amicale rencontre avec les participants au concours : 
«Soit, nous ferons un geste»

Une promesse est une promesse. Il est donc l'heure de raviver votre rancœur en publiant les photos qui témoignent du bonheur éclatant des cinq gagnants. Les voici.


1er PRIX : un dîner avec Valéry Giscard d'Estaing

Attribué aléatoirement à Pascal Brougnecuite, de Marmande.

VGE a demandé à sortir au bout de dix-sept minutes. L'éminent académicien a déclaré : «Je m'ennuie».


2eme prix : un dîner avec Philippe Bouvard
Attribué aléatoirement à  Gino Peillon, de Bondy
 



3eme prix : un dîner avec Michel Drucker
Attribué aléatoirement à  Beau Bellanger, de Meudon-Val-Fleury
 




4eme prix : un dîner avec Fabrice
 Attribué aléatoirement à Fridoline Dastugne, de Cran-Gevriers




5eme prix : un dîner avec une personnalité surprise
Attribué aléatoirement à  Philippe Alexandre, de Paris, qui gagne une soirée en compagnie d'un célèbre poète, chez Hippolyte Guérin, au Bignon-Mirabeau.





Les heureux gagnants ont déboursé des sommes considérables pour recevoir leurs hôtes de marque : chers auditeurs déçus, consolez vous en songeant que vos économies sont restées intactes, et n'hésitez pas à faire un don à une œuvre charitable, par exemple une amicale Corse destinée aux victimes de poulpes et autres bulots géants.

(réclame)