lundi 23 février 2009

Ils ont pillé le tombeau du Général

C'est avec consternation que les archéologues, les gaullistes et les amateurs d'art ont appris qu'un gang d'escrocs sans scrupules a récemment mis en vente des objets provenant du tombeau du Général.

Travestis en égoutiers

Les profanateurs de sépultures avaient entrepris des fouilles à Colombey les deux églises, habilement travestis en égoutiers. Leur véritable objectif : parvenir à la crypte renfermant le trésor funéraire du caveau présidentiel.

Etrange manège

Lorsque les forces de l'ordre, intriguées par cet étrange manège, ont mis un terme à cette criminelle entreprise, plus de 700 objets de grande valeur avaient déjà été exhumés.

Pratiquement neufs

Ces précieuses reliques étaient proposées à la vente sur un site domicilié aux îles Caïman. Une vaste opération de police internationale a heureusement permis de reprendre possession de la plupart des objets, ainsi que de trois uniformes d'égoutiers pratiquement neufs.


Les précieuses reliques du Général telles qu'elles étaient proposées à la vente,
et leur signification dans la liturgie gaulliste :





Nourriture spirituelle destinée au défunt
pour l'accompagner lors de son passage dans l'au-delà.




Cette pièce unique reposait sur le sarcophage du général ;
elle permettait de s'assurer que la température de conservation
des pruneaux patriotiques était respectée.



Les spécialistes du Gaullisme sont divisés sur l'usage de ce récipient : pot à tabac du général, ou vase canope destinée à recevoir ses viscères ?


Les caramels ont hélas été tous dévorés par les pillards de sépulture.



On pense que la Croix de Lorraine placée dans la bouteille agissait comme un
puissant talisman afin d'écarter les "mauvais esprits", les "boches" et la "chienlit".



Une pièce unique, entièrement en cuivre, avec le portrait du Général en ronde-bosse. Elle permet de mesurer l'extraordinaire savoir-faire des artisans gaullistes.




On notera le hiéroglyphe désignant le Général, dans le cartouche situé sous la fresque.





Les clés qui devaient être accrochées à ces portraits d'une extraordinaire finesse ont disparu : pillage, encore une fois ? Ou ont-elles été emportées par Yvonne ?





Un morceau de la vraie croix de Colombey.
Les Gaullistes la tiennent pour une puissante relique.






Éternellement figé au jour fatidique du 18 juin, il semble nous dire : "Je reviendrai".




(réclame)

8 commentaires:

Anonyme a dit…

Il est regrettable que les objets issus de cette source d'inspiration intarissable pour les artistes que fut le Général, n'aient point été mis à l'abri dans un musée-bunker placé sous la surveillance zélée d'un conservateur armé. Je suppute un coup des Anglais.

Anonyme a dit…

ha ben zut..
mon premier comm en forme de scandale a disparu ?
Bon alors, je me répète, je me ré-insurge, je re-crie au re-scandale...
Toute cette colection est un tragique et scandaleux faux, puisque la preuve :
le 18 juin 1940 ne fut pas un dimanche, comme sur le prétendu calendrier, mais bel et bien un mardi !
Que l'on retrouve et arrête les faussaires, si on les laisse sévir, ils seraient capables de faire réintégrer notre beau pays dans l'Otan

Paul a dit…

Cher ami d'outre-Atlantique
Votre commentaire, distraitement affecté au sujet suivant, a été dûment traité.

Voici la réponse :
"Cher Bertrand

(votre commentaire concerne l'article suivant, mais peu importe)

Votre interprétation est un peu hâtive ; comme souvent chez les amateurs d'"archéologie alternative", un manque de connaissance se traduit par une théorie farfelue et autres foutaises sur les extra-terrestres Nazcas.
Le 18 juin dont il est ici question est avant tout SYMBOLIQUE. Dans le culte du Général, influencé par le paganisme solaire comme par la symbolique chrétienne, c'est évidemment au dimanche, jour de la résurrection du Christ, que le Général est associé. On parle ici d'un 18 juin futur et non passé ; ce qui conduit de nombreux Gaullistes à penser que le retour du général aura lieu en 2017, 2023 ou 2028, années pour lesquelles le 18 juin tombe un dimanche."

Rosa a dit…

De grâce, que l’on arrête de parler de l’appel du 18 juin comme d’un événement majeur dans l’histoire de notre belle France. En ma qualité d’historienne, non pas archéologue, mais spéléologue, excusez du peu, il m’incombe de rétablir une vérité que tous se plaisent à occulter : l’appel du 18 juin ne fut rien d’autre qu’un simple « Ohéee ». Certains de mes confrères vont même jusqu’à avancer qu’il fut suivi d’un « Y’a quelqu’un ? J’entends rien. Y’a l’micro qu’est chafouin. ». Alors cessons cette hypocrisie.

Anonyme a dit…

ROSA dans le cas présent il s'agissait uniquement de
LA PELLE du 18 juin.

Anonyme a dit…

SCANDALEUX !

La France est tout simplement en train de tomber aux mains des jean-foutres !!!

Vive le Général !

S.

Rosa a dit…

ennorab : C’est effectivement une thèse partagée par un petit groupe d’historiens. Certains révisionnistes antigaullistes vont même jusqu’à parler du "Râteau du 18 juin"… Allons, allons, si le général de Gaulle avait eu la main verte, ça se saurait.

Tertius a dit…

@BertranD
Je suis moi-même frappé par la proximité du premier cri dans le désert du Général avec la Saint Jean Baptiste. Le Sauveur de la France a été son propre Précurseur, et ça c'est vraiment très fort. Il faut remarquer aussi le placement du 18 juin aux alentours du solstice d'été, faisant du Général le Soleil de Justice à son apogée, Sol Invictus.

Il faut en effet ajouter la conférence de Yalta aux titres de gloire du Général à la tête de la France Libre. On ne le dit jamais assez, mais les trois grands n'ont pu se passer de lui pour assurer le partage du monde d'après l'éradication du fascisme.

Le Général de Gaulle était à Yalta, parfaitement.

On ne le voit pas sur la célèbre photographie parce que c'est lui qui l'a prise.