mercredi 27 juin 2012

L'Hippopo-Madame : notre sélection de vacances décevantes.




Salut les filles - et bonjour mesdames. C'est moi, Josiane Cartier !

Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais en remplissant une baignoire de chaux vive, on peut facilement faire disparaître le corps d'un huissier de justice trop zélé.

Ceci dit, tel n'est pas le sujet de mon article d'aujourd'hui ! Non, en réalité je veux vous parler d'un thème qui me tient à cœur, et qui, bien qu'un peu ardu, devrait intéresser certaines d'entre vous : les congés payés.




avec notre partenaire commercial Velox




Les vacances : elles riment avec «nonchalance», avec «danse», avec «ambiance» aussi, mais trop souvent hélas avec «dépenses» - et puis avec vengeance aussi, notamment pour ce salopard d'huissier, mais c'est un autre sujet.

Danielle Génault, Josiane Cartier et Jacques Courtois (habillé en fille)
se préparent un été épatant.


Les plus riches d'entres nos auditrices préparent déjà leurs malles pour la Riviera. Mais, et les autres ? Si vous êtes allocataire des minimas sociaux, étudiante sans le sou, employée modeste mais honnête, rentière ruinée, ou simplement pingre pimbêche, comment partir sans trop dépenser ?

Voici mes trucs pour passer des vacances bon marché et déprimantes.

Josiane choisit une destination au hasard sur Jupiter.


1- Choisissez une ville au nom ridicule

Toutes les stations balnéaires ne peuvent pas avoir des noms pittoresques, tel Capbreton (Landes), exotiques ( comme Stykkishólmur, Islande) ou prestigieux, à l'instar de Deauville (Normandie). 

Les villes d'eau dotées de noms grotesques tentent d'attirer les démunis, nécessiteux et impotents à l'aide d'offres commerciales bon marché et originales : «capitale de l'allergie», «eaux radioactives»… 
Une offre à ne pas négliger.
L'occasion aussi de découvrir des bains de boue propices à la dissimulation de cadavres de juristes.




Choisirez-vous «Lymphatisme» ou «Fangothérapie» ?


2- Economisez le carburant

Si vous ne disposez pas d'un moteur à propulsion atomique, vous devez de nos jours pour effectuer le trajet Bouchain - Vierzon dépenser  en essence l'équivalent du budget annuel d'un club de pétanque de premier ordre. N'hésitez pas à adopter des solutions alternatives originales, telles que le recrutement de porteurs indigènes ou la reptation

Les vacances en caravane reviennent à la mode, profitez-en.


3- Partez en esprit

Même en choisissant comme destination un pays au bord du gouffre monétaire, les menues dépenses liées au trajet finiront immanquablement par grever votre budget.
Alors, pourquoi ne pas plutôt utiliser votre imagination pour vous déplacer dans l'espace, voire dans le temps ? A vous les plages de sable fin du Crétacé, les cérémonies du thé dans des pagodes laquées, les pauses-café dans les aire d''autoroute, sans dépenser un centime !
Pour les moins portés sur la rêverie, l'usage modéré de psychotropes tels que le LSD, le peyotl ou le Cointreau-bière est tout aussi efficace.

Inutile de faire le plein quand on est sujet aux hallucinations collectives.


4- Restez

Il est vain de fuir le monde - tôt ou tard, les soucis vous rattraperont, tels l'œil de l'huissier trop zélé vous poursuivant dans la tombe.
Pourquoi ne pas plutôt économiser temps et argent et en profiter pour repeindre les murs afin de donner à votre foyer un aspect pimpant - tout en dissimulant les projections de sang  sur la tapisserie ?

Au bout du rouleau : une nouvelle jeunesse.


Quel que soit votre choix, nous vous incitons vivement à envoyer à l'équipe de votre blogue favori une carte postale, un mot griffonné sur une bande Velpeau, un télégramme ou une amicale bourrade, afin de lui donner le courage de traverser de part en part cet été impécunieux. 


(réclame)









1 commentaire:

George WF Weaver a dit…

Bonjour Madame Cartier,

Je suis positivement ravie d'apprendre grâce à votre judicieux billet qu'il existe encore en France des villes d'eaux proposant des séances de radio-vaporium sulfuré ! Ma décision est prise : cet été, ce sera Luchon !

Sinon, et entre femmes vous comprendrez mon inquiétude, mon mari — qui devait passer vous voir pour une peccadille d'ordre financier — n'a pas refranchi notre huis depuis deux jours. Vous n'auriez pas de ses nouvelles, par hasard ?

Dans tous les cas, merci encore pour vos précieux conseils !