lundi 16 juillet 2012

Notre tour de France des mauvais petits plats

La rédaction de l'Hippopotable est déserte pour quelques semaines. Eh bien oui, chers auditeurs, nous aussi profitons de la période estivale pour prendre un repos mal mérité. 

Mais nous ne vous négligeons pas pour autant, c'est pourquoi nous avons demandé à notre stagiaire Jean Mezerette de vous livrer un palpitant reportage sur un des sujets suivants : les plans secrets de la pègre, la prochaine invasion soviétique, les mœurs cachées des nonnes lascives, les pâtes alimentaires, les premiers contacts avec les martiens.

Jean s'est lancé à corps perdu dans l'aventure. Il a rapporté un dossier inédit sur les pâtes alimentaires,  et bien plus encore, au mépris du danger. Nous lui laissons la parole et allons boire une anisette.




Bonjour, je m'appelle Jean Mézerette et c'est avec joie que j'ai eu, dans le cadre de mon stage, l'occasion de réaliser ce dosier sur l'alimentation.

J'ai pour réaliser ce travail essentiellement découpé des réclames dans les magasines fournies par Mlle Cartier. Monsieur Leduc m'a aidé à trié les réclames par thême et par années, puis il m'a embauché pour de menus travaux de terassement dans son terrain (construction d'une ailes supplémentaire à sa villa, creusage d'une picine, confection d'un cachot). 
 Je les ai ensuite collées sur un dossier. Voici le résultat.

Les plats traditionnels comme la choucroute font partie du repas de certaines personnes.


Les frères Milliat : leur tête est mise à prix par les polices de sept nations.

Le riz accompagne le homard…  chez une vieille dame. Piège fatal.

Il a fallu tout jeter après avoir pris les photos car c'était froid et personne n'en voulait.


Il y a déjà une légende.
Ces œufs ont dégoûté à jamais plus de 12 000 enfants  des écoles .



La mère de famille doit jeter ces spaghetti d'une hauteur d'au moins 3m pour ne pas recevoir de projections toxiques.

Mon stage est maintenant terminé depuis 24 jours, et si quelqu'un ayant en sa possession la cléf du local à reprographie peut venir m'ouvrir, je le remercies. A défaut faite moi passer des vivres.


(réclame indésirable)



3 commentaires:

Lepoilux a dit…

Je suis interloqué.
Quel talent chez cette jeune plume!
Persévérez, monsieur Mézerette, le métier d'écrivain publiciste est avant-tout manuel et vous disposez à tout le moins d'une rare aisance.
Régalez-nous encore des narrations de vos épiques investigations; il nous reste à découvrir les glands discrets du nègre, la prochaine évasion maléfique, les soeurs bâchées des connes passives et les crémiers qu'on tâte avec les mains.
Que d'aventures en perspective! Et quel dîner!
Choucroute liée, estouffade de cojones, Omar au riz, paupiettes aux nouilles, cigogne aux harengs, oeufs à la margarine , nouilles au colorant E666, et un machin anglais.
Ah! Malgré l'absence du comité rédactionnel (qui a préparé son lectorat) attendons-nous à de trépidantes vacances.

Perugin a dit…

N'en prenez pas ombrage, M Paul, mais pourriez-vous prolonger vos vacances de façon à ce que votre lectorat puisse profiter un peu plus longtemps du talent époustouflant de votre épatant stagiaire ? De longues vacances, M Paul, vous qui avez droit à un repos bien mérité après tant d'années à nous divertir !
Et n'oubliez pas de déposer vos bics, votre agrafeuse et votre machine à écrire au secrétariat avant de quitter votre bureau. Pensez aussi à signer le papier que vous tendra le directeur du personnel (que votre stagiaire suggère déjà de rebaptiser DRH. Quelle idée géniale, encore une fois !)
Par avance merci, et bonnes vacances.

Grossir a dit…

il faut noter que c'était très appétissant déjà à l'époque, les illustrations mettent bien en valeur les plats ;-)