mercredi 29 septembre 2010

Les coulisses de l'Hippopotable (2) : bienvenue dans nos locaux

Suite à l'étonnant succès de notre précédente chronique sur l'équipe qui anime ce blogue, nous avons décidé de reporter l'article initialement prévu cette semaine (1) afin de vous permettre de découvrir un lieu qui génère bien des fantasmes et des rumeurs : les locaux d'«Un Hippopotame n'est pas une table».

Localisation

Nos plus anciens auditeurs se souviennent que les locaux de ce blogue sont situés au cœur de la «Vallée perdue». Sauf les vraiment très anciens, qui, eux, ont des troubles de la mémoire, voilà qui est bien triste, mais il est probable que leur vue défaillante les empêche aussi de lire ce commentaire.
Inutile d'en dire plus : nombreuses sont les forces maléfiques (le perfide Babinet, le Club des Sept, des créanciers) qui n'attendent qu'un indice supplémentaire afin de lancer leurs viles attaques contre notre organisation.

Un détail toutefois : la «vallée perdue» est à moins de 25 minutes en motocyclette du centre de Bouchain (59).


Plans

Un petit dessin vaut mieux qu'un long discours, et un plan assez considérable vaut mieux qu'un descriptif interminable et assommant. Vous aurez les deux.

1- Etages supérieurs.

Mettez vos patins. C'est dans cette zone que se situent l'essentiel de nos bureaux (1,8), laboratoires (2,3,4) et meubles à menues fournitures (6,7).
Une grosse caméra (5) nous permet de filmer les pies voleuses, petits rongeurs et autres oryctéropes qui viennent parfois gratter à nos portes. Nous pouvons alors(si notre humeur est badine) leur délivrer des doses de nourriture(9) adaptée à leurs besoins : graines de millet, chips molles restant de nos "pots", croquettes pour pangolins, qui sont automatiquement puisées dans nos réserves par un astucieux système de godets (10,12). Un détecteur de poulpes (11) complète ce dispositif animalier.


Note : le bureau 1 est réservé à nos collaborateurs sans tête (mais non, vous n'êtes pas visées, mesdames !)



2- étages inférieurs

Retenez votre souffle et avalez vos pilules d'iode ! Voila la laborieuse zone des ateliers, machineries et tuyauteries chthoniennes. Un salmigondis de canalisations, câbles mal raccordés, cuves de macération et vannes de délestages à côté desquelles le psychisme de l'auteur de ces lignes fait figure d'aimable fabliau.

On y trouve la soufflerie à petits pains (13), le mélangeur à spectres éthéraux (14), un synthétiseur vocal pouvant imiter à la perfection Jean Ferrat (15), le Novacem Compax (Bobinage imprégnabloc !!) (18), le sac à main de Danielle Génault (17) et le numéro 19 (19).

 Nos bureaux
Nos bureaux sont meublé de façon moderne et fonctionnelle. Une touche de fantaisie est permise : le classeur à dossiers suspendus peut être choisi en vert bouteille ou gris souris (2)




Nos laboratoires

C'est dans nos laboratoires que  le professeur Leduc et son équipe peaufinent les étonnantes inventions dont il est régulièrement question dans ces colonnes.
C'est également là que de puissants calculateurs électroniques ont été installés pour impressionner nos visiteurs. Nous tentons parfois de comprendre leur fonctionnement, et il est fort possible qu'un jour nous parvenions à y programmer une partie de "ping-pong télévisé".



Voilà pour ce premier aperçu de nos locaux. Il n'aura pas échappé aux plus observateurs d'entre vous ainsi qu'aux nombreux professionnels des arts graphiques qui fréquentent ce blogue qu'il s'agissait d'impressions d'artiste.
Une prochaine chronique vous montrera un véritable reportage photographique sur ces lieux, et ce dès que l'appareil photo de Raymond Cartier sera sec et débarrassé des vermicelles qui empêchent son bon fonctionnement depuis le récent «incident du bol de potage».

Quelques instants après la prise de ce cliché par Raymond Cartier, son Leica faisait "plouf" !


(réclame)


(1) Un passionnant dossier sur la procrastination, mais ce n'est que partie remise.
(2) Coloris non disponible.

6 commentaires:

Lepoilux a dit…

Peu de découvertes (le Professeur Leduc serait-il en congé maladie?), un train-train légèrement assommant, les avanies potagères et habituelles de monsieur Cartier, et votre article sur la procrastination, dont je me régalais d'avance, passé à la trappe d'un futur hypothétique. (comme de bien entendu)
Je suis au regret de vous faire part de ma déconvenue.

Paul a dit…

Ah, mon conseil : allez faire un petit tour à vélo.

Anonyme a dit…

Je remarque que vous avez homis de nous renseigner sur la fonction de la machinerie n°16... Quels terribles secrets voulez vous cacher à vos auditeurs ? Que deviennent ces malheureux spectres éthérés ? Que de mystères qui demandent un éclaircissement rapide !

Paul a dit…

Il s'agit, tenez-vous bien, d'un gros tuyau jaune.

jerome a dit…

C'est joli chez vous, mais où sont les cabinets ?

d. a dit…

bigre, une eau de toilette créée par jacques fesse* ?

sans doute un complot luxembourgeo-andorrin** destiné à affaiblir les sens du noble travailleur, le soir aux heures de pointe, dans le métropolitain.

méfiance.

* je me réjouis chaque jour d'avoir appris l'anglais avec vos illustres méthodes phonistiques

** vous aurez noté que les positions géographiquement stratégiques de ces deux puissances leur offre une potentielle (et inquiétante) "prise en tenaille" de notre cher pays - à quand une enquête sur le sujet de M. Cartier ? à moins que le Pr. travaille justement à la mise au point d'une contre-offensive préventive ?