mercredi 3 octobre 2007

Les grands classiques remis au goût du jour - 5

Amis des arts, amis de la culture, bienvenue pour ce nouveau rendez-vous avec la beauté.

Pour les plus jeunes d'entre vous, qui n'avez pas eu la chance de connaître les premières éditions de cette chronique, et aussi pour les plus vieux qui souffrez peut-être de trous de mémoire bien compréhensibles, rappelons le principe de notre rubrique :

Il s'agit de dépoussiérer des classiques de l'art pictural, dont les qualités d'origine n'ont pas toujours résisté avec bonheur à l'épreuve du temps. Modernité, rationalité, simplicité : telles sont les valeurs que nous souhaitons promouvoir à l'Hippopotable, en art plus qu'en tout autre domaine.

A l'ère de la photographie couleur et du formica, pourquoi en effet s'embarrasser de toiles barbouillées de malodorante peinture à l'huile ? A l'époque de la permanente et de la gaine en nylon, qui souhaite encore contempler des portraits de modèles aux coiffures négligées et aux habits d'un autre âge ? Dans cette période où modernité rime avec confort et confort avec hygiène (et donc modernite avec hygiène, si vous avez bien suivi), le spectacle de natures mortes laissées à température ambiante dans un environnement malsain pourrait légitimement choquer.

Voilà les raisons qui nous ont poussé à réaliser notre chef d'œuvre revisité du jour :


La Laitière, d'après Vermeer

Elle est tout de même plus avenante que l'original, avouez le. Et notez le souci de propreté : pas une tâche sur la toile cirée (qui se nettoie en un clin d'œil, quel gain de temps !)



(réclame)

6 commentaires:

Anonyme a dit…

presque aussi belle que la belle. Dommage que les fleurs ne soient pas dans un vase, pour la touche finale ! mdr

Anonyme a dit…

Mon dieu, mais c'est Ernest Antoine Sellière sur la réclame, si je ne m'abuse ?!! Ainsi, jeune, il n'hésitait pas à donner de sa personne pour repeindre lui-même les appartements de ses copains... Quel homme complet (et toujours bien mis, avec ça).

Anonyme a dit…

Mon cher Paul,
pardonnez-moi de revenir sur le sujet précédent, mais "à la guerre comme à la guerre".
Je viens d'acheter un savon Rexona à mon épouse, et je n'ai pas constaté de changement notable. Doit-on rincer le savon après l'onction des aisselles ?
Bien à vous,
Vincent

Anonyme a dit…

En un ouiquinde ils ont repeint leur appartement avec des peintures vinyliques et glycérophtaliques, dont ils devront supporter les odeurs pestilentielles pendant six mois.
Notre charmant couple eût été plus avisé de coller sur ses murs des "postères" (comme disent les jeunes) tel celui de cette charmante laitière. Ou un postère de James Bonk.

Jean-Pierre Zip

Anonyme a dit…

Ce charmant couple est muni de deux enfants. Un garçon et une fille, espérons. Prénommés Patrick et Claudine, sans aucun doute.
Quand Patrick et Claudine veulent se rendre au petit coin pour satisfaire un besoin bien naturel, ils sont, si l'on se réfère à l'illustration d'artiste, obligés de passer par la chambre de leurs parents.
Est-ce bien moral ?
D'autre part, Monsieur et Madame (nous les appellerons Marc et Jocelyne) prétendent avoir passé le ouiquinde à repeindre l'appartement. À l'appui de ces dires, Madame Jocelyne tient un rouleau à peinture jaune d'or, comme le pot de Coronyl (excellente marque !) représenté en bas à gauche.
Or, aucune des pièces dudit appartement n'apparaît peinte en jaune d'or.
Qu'ont fait Monsieur Marc et Madame Jocelyne pendant ce fameux ouiquinde où ils expédièrent leur progéniture chez Mamie Lucette ?
La question mérite d'être posée.

Jean-Pierre Zip

coyote des neiges a dit…

J'ai remarqué aussi que l'accès aux bécosses passe par la chambre des parents...
C'est que je suis une spécialiste des bécosses, moi, môssieur!