mardi 30 octobre 2007

L'affaire Aquaparc : encore un rebondissement

Jean Cauchon et Marcel Michard : deux noms devenus synonymes "d'ennemis publics numéro un - et deux". Traqués par les gendarmeries du monde entier, les fugitifs semblaient avoir disparu sans laisser de trace depuis leur spectaculaire départ de l'aéroport de Caracas.

Mais notre réseau international de CPH veillait. Et c'est hier, tard dans la nuit (21h40) que notre collaborateur Raymond Cartier a été réveillé par l'arrivée d'un télex en provenance de Framboisy (Seine et Marne). Les deux malfaiteurs y avaient été repérés par trois de nos jeunes correspondantes, Framboise, Boulette et Filiforme, qui se sont déjà illustrées dans le passé.

Raymond Cartier, saisissant l'importance de la nouvelle, ne perdit pas une minute. Il régla son réveil sur 9h15 et se rendormit, afin d'être en forme ce matin pour attraper le TER de 11h23 à destination de Framboisy. Dès son arrivée, après un copieux repas au Cheval Blanc, il se précipita au Bar de la Poste, où les deux sinistres individus avaient été repérés.

A première vue, rien de spécial : quelques habitués sirotaient un verre ou jouaient au billard dans l'arrière salle.
Mais l'œil exercé de Raymond Cartier débusqua bientôt quelques détails troublants. Les joueurs de billards n'étaient autre que messieurs Michard et Cauchon !






Les détails incongrus qui ont attiré les soupçons de Raymond Cartier : Marcel Michard est en charentaises, et Jean Cauchon est habilement déguisé en tigre.


Sans doute avertis par le flash de l'appareil photo de Raymond Cartier, les deux malfaiteurs ont aussitôt pris la fuite à bord d'une fourgonnette des P et T, tandis que Raymond Cartier se voyait dans l'obligation de régler leurs consommations.

CPH, restez aux aguets. Michard et Cauchon ont fait la preuve qu'ils peuvent être n'importe où : ils sont peut-être juste derrière vous tandis que vous lisez ces lignes !


(réclame)



8 commentaires:

Anonyme a dit…

Je confirme la dernière phrase : Michard et Cauchon étaient effectivement derrière moi alors que je lisais ces lignes. Et tu étais déjà au courant : c'est fou comme les nouvelles vont vite.

Anonyme a dit…

Pour ma part, j'ai eu plus de chance : j'avais le dos au mut pendant ma lecture.
Mais il me semble avoir croisé la semaine dernière à Saint Macaire en Mauges (49) un individu en charentaises. Par contre je ne me souvient pas d'un déguisement de tigre.
Mais nous faisons toute confiance à la perspicacité de Raymond Cartier pour retrouver la piste de ces malfaiteurs ; en plus, avec l'aide de vos correspondants partout en France, cette affaire devrait trouver une conclusion rapide, même s'il ne faut pas préjuger des capacités de ces scélérats à se fondre dans le décor, comme le montre votre photo

Cordialement

PM

Paul a dit…

Saint Macaire en Mauges ? Nous y avons justement quelques correspondants (29 exactement, cette région est assez mal quadrillée par notre réseau). Je les envoie enquêter.

Paul a dit…

Erratum :
J'avais mal lu la fiche "St Macaire en Mauge" rédigée par Danielle Génault. 29 n'est pas le nombre de correspondants locaux mais la pointure de notre unique correspondante. Je l'appelle.

Paul a dit…

Appel effectué, il s'agit apparemment d'une fillette de 5 ans. Comment a-t-elle pu être enregistrée comme CPH ? Danielle est décidément bien distraite.

Anonyme a dit…

Qu'une fillette de cinq ans réponde avec célérité à l'appel téléphonique nocturne (2h05) de l'Hippopotable mérite bien qu'elle reçoive par pneumatique la carte officielle de correspondante locale, barrée de bleu-blanc-rouge.
Non ?

KA.

Paul a dit…

Si elle maîtrise la cryptocapillographie.

Anonyme a dit…

- Ecoute, petite, maman est près de toi, il faut lui dire "Maman... Y a quelqu'un pour toi"

- Euh... ouais... mais comment dire, il est tard et...

- Qui c'est, Pauline ?

- C'est pour maman, papa...

- On dort, bordel !

- Allô, je peux pas vous la passer monsieur... mais vous êtes qui exactement ?

- Oh le té-lé-pho-neu dort... (après dodeliner de la tête en chantant avec fougue, on tient un tube que je ne m'y connais pas)